(English then French below)

“””Dear Friends,”””

 It is with sadness and grieving heart that we pay special tribute to Didier Hallépée.

We would have never imagined to have, one day, to write these words posthumously.

 Didier was “Mister Egyptian Maus”. All those who entered one day the world of the Cat of Pharaoh knew him.

But considering Didier Hallépée only in the light of his contribution to the feline world would be horribly reducing.

It was so much more than that, Didier.

Didier was a man of culture, a man of letters, a lover of the words, a man full of delicacy with an incomparable intelligence.

Didier had a big heart and knew how to philosophize on risks of everyday life as nobody. He always got out of it with a good joke because he knew that life is always most beautiful when one knows how to laugh at it.

Didierhad a puckish look, he always had a twinkle in his eyes.

 Didier was the Honorary President and a Founding Member of our association, the CIME. He had very widely deserved this position.

WithoutDidier, the CIME would have never existed. We had far too many doubts, too many uncertainties and maybe, also, not enough courage…

Didier gave us the faith, he initiated us and embarked us in an epic adventure which, without him, would have seemed much too difficult….

With Didier, everything was always simpler. There were only solutions. A problem? He always found the strategy to face it…It was also about long, very long discussions, always centered on a major value: the respect.

Didier reassured us, gave us advices. Didier never put himself forward, never. He did not need glory, he did not need to be applauded, he did not need to berecognized. He never chose to engage in controversial debates, he did not like quarrelling, he was all over this.

Didier was just an example.

He acted as the guarantor of the spirit of the Egyptian Maus and he was aware that, often, Cats are much greater than Humans.

 We could think that honoring his memory would simply mean continuing his work,making so that the Foncombe lineages never go off, reproducing beautiful cats, working with good breeding cats, going to shows, recruiting new members, promoting and defending the breed which means so much to all of us.

But honoring his memory is much more than this. Honoring his memory is making the CIME become a real Community, not only in the words but also and especially int he facts. We will always have to put the interest of the breed ahead of the personal interests, we will have to help each of us to realize that, after all, we only are a link of the chain. The times come to make each of us feel involved, feel like collaborating and sharing, everyone at their own level, with their own means, small or more important, but with a renewed and unwavering commitment.

 Didier will remain irreplaceable. His humor, his second – or even third- degree humor, his self-deprecating attitude will probably not be matched.

This man was a visionary. Now, he passes on the torch to all of us and it will be our duty, to pass on it, when the time will come, to future generations of breeders.

Didier was a man with values. Let’s not let these values go with him. As long as we shall defend them, Didier will always be a little bit among us.

 If all of us are here today, if we all have Egyptian Maus, it is because of Didier, because he liked sharing his knowledge, because he felt good to help others, because, in spite of his intelligence quotient over the standard, he was absolutely not elitist. He only looked at the heart of people, sometimes with disappointment but still with great hope.

 Didier Hallépée’s work invites us to dream and to think about questions which will remain forever the fundamental pillars of a peaceful and prosperous society: the sense of duty and responsibility, the importance of respect and convictions, the place of freedom, harmony and loyalty.

Didier was an unparalleled teacher. Let us be the echo of his teachings.

His body has gone, his spirit will keep in our mind forever.

 The best well-deserved tribute we can pay to Didier Hallépée is now to try to be on his own level and be worthy of his trust, to make every effort not to betray his spirit, his philosophy, to deserve his legacy and remember the lessons he taught us – and those were not only lessons of genetic but also life lessons!

If, heaven above, he looks at us, let us try to make him proud, proud of what weare doing and proud of what we are, deep inside.

 Président  &   Vice-Président of the Cime

“”””Chers Amis,””””

C’est la plume lourde et le coeur en peine que nous rendons hommage à Didier Hallépée.

Jamais nous n’aurions imaginé devoir un jour écrire ces mots à titre posthume.

Didier était Monsieur Maus Egyptiens. Tous ceux qui sont entrés un jour dans le monde du chat de Pharaon le connaissaient.

Mais s’en tenir au monde félin serait horriblement réducteur. Didier était bien autre chose. Didier était un homme de culture, un homme de lettres, un amoureux des mots, un homme plein de finesse à l’intelligence incomparable.

Didier avait un grand coeur et savait philosopher sur les aléas de la vie comme personne. Il s’en tirait toujours avec une bonne blague car il savait que la vie n’est jamais plus belle que lorsque l’on sait en rire.

Didier avait l’air malicieux, il avait l’oeil qui frisait.

 Didier était Président Honoraire et Membre Fondateur de notre association, la Cime. Ces titres, il les avait très largement mérités.


Sans lui, jamais la Cime n’aurait vu le jour. Nous avions bien trop de doutes, trop d’incertitudes et peut-être aussi pas assez de courage…

 Didier nous a donné la foi, il nous a initiées et nous a lancées dans une aventure qui, sans lui, nous aurait semblée bien trop difficile.

Avec Didier, tout était toujours plus simple. Il n’y avait que des solutions. Un problème? Lui trouvait toujours la stratégie pour l’affronter….

Didier, c’était aussi de longues, très longues discussions, toujours centrées sur une valeur incontournable: le respect.

Didier nous rassurait, nous conseillait. Didier ne se mettait jamais en avant, jamais. Il n’avait pas besoin de gloire, pas besoin d’être applaudi, pas besoin d’être reconnu. Il ne cherchait pas la polémique, il n’aimait pas la querelle, il était bien au-dessus de tout ça.

Didier était tout simplement un exemple.

Il était le garant de l’âme du Mau Egyptien et il était conscient que, souvent, le Chat est bien plus grand que l’Homme.

 Nous pourrions penser qu’honorer sa mémoire signifierait tout simplement continuer son travail, faire en sorte que ses lignées ne s’éteignent jamais, faire de beaux chats, avoir de bons reproducteurs, aller en exposition, recruter de nouveaux membres, promouvoir et défendre la race qui nous tient tant à coeur.

Mais honorer sa mémoire est bien plus que cela. Honorer sa mémoire est faire de la Cime une vraie Communauté, pas seulement dans les mots mais aussi et surtout dans les faits.

Faire que l’intérêt du Mau Egyptien passe avant l’intérêt personnel. Faire que chacun réalise qu’après tout, il n’est qu’un maillon de la chaîne. Faire que chacun se sente impliqué, collabore, partage, chacun à son niveau, avec ses moyens, petits ou grands, mais avec une volonté toujours inébranlable.

 Didier restera irremplaçable. Son humour, son sens du second voire du troisième degré, son auto-dérision ne seront sans doute pas égalés.

Cet homme a été un visionnaire. Il nous transmet aujourd’hui, à tous, absolument tous, un flambeau qu’il nous appartient de transmettre, à notre tour, aux futures générations d’éleveurs.

Didier était un homme de principes. Ne laissons pas ces principes s’éteindre avec lui. Tant que nous les défendrons, Didier sera toujours un peu présent.

 Si nous-mêmes et vous tous sommes là aujourd’hui, si nous avons tous des Maus Egyptiens, c’est grâce à Didier car Didier aimait partager ses connaissances, Didier aimait aider les autres, Didier malgré son quotient intellectuel au-dessus de la norme n’était pas élitiste. Il ne regardait que le coeur de chacun, parfois avec désillusion mais toujours avec beaucoup d’espoir.

 L’œuvre de Didier Hallépée nous invite à rêver et à réfléchir à des questions qui resteront à jamais les piliers fondamentaux d’une société paisible et prospère: le sens du devoir et de la responsabilité, le respect, la conviction, la liberté, l’harmonie, la fidélité.

 Didier était un pédagogue hors-pair. Soyons l’écho de ses enseignements.

Son corps s’en est allé, son esprit demeurera.

 Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre, à présent, est d’essayer d’être à sa hauteur, nous efforcer de ne pas trahir son esprit, sa philosophie, être dignes de son héritage et des leçons qu’il nous a apprises et pas seulement des leçons de génétique mais aussi des leçons de vie!

 Si, de là-haut, il nous regarde, essayons de le rendre fier, fier de ce que nous faisons et fier de ce que, au plus profond de nous, nous sommes.